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Des écrans verts et des disquettes, jusqu’aux IA génératives, j’ai vu défiler plus de révolutions qu’il n’y a de touches sur un clavier. À chaque vague, on a cru « tout changer ». Et pourtant… ce qui fait tenir une équipe, une entreprise, une relation de travail, n’a jamais vraiment bougé : le sens, le lien, la confiance, la responsabilité partagée.

Du chef au coach : la métamorphose silencieuse du management ! Le management n’a pas changé de visage du jour au lendemain… mais il a bien changé d’âme. Hier, on commandait. Aujourd’hui, on organise. Demain, on accompagnera.

Du désert égyptien aux horizons asiatiques, des canyons américains aux côtes méditerranéennes, l’humanité a semé sur Terre des constructions qui défient le temps : pyramides, temples, cathédrales… Elles se dressent sur nos continents depuis la nuit des temps comme autant d’empreintes visibles, autant d’énigmes laissées aux générations suivantes.

Chaque jour, l’innovation se pare des plus beaux atours, mais derrière le vernis de la nouveauté, que reste-t-il de l’humain, de l’équilibre, du sens ? Avancer, oui… mais vers quoi ? Vers qui ? Et surtout : à quel prix ?

Sommes-nous jamais vraiment seuls, ou l’intimité de notre être nous relie-t-elle à l’univers tout entier ? Nous traversons tous ces moments où la solitude frappe à notre porte, parfois comme un coup de vent froid, parfois comme une pause salutaire.

L’art nous rend-il plus humains ? Dans notre monde pressé, saturé d’images et d’opinions, il est facile d’oublier que l’art n’a pas pour mission de décorer nos salons ou d’orner les pages des catalogues. L’art, le vrai, celui qui touche à l’âme, vient nous rappeler que la beauté est un langage universel, une passerelle directe entre les cœurs, au-delà de toutes les barrières sociales ou culturelles.

Vous souvenez-vous de ce moment, en feuilletant un roman de science-fiction, où l’on se disait : « Heureusement, ce n’est que de la fiction  ! » ? Aujourd’hui, difficile de ne pas ressentir un léger frisson en voyant le monde s’articuler autour de frontières floues entre liberté et contrôle, progrès et aliénation, collectif et individualité, entre deux guerres, entre deux crises et entre deux bonds technologiques.

À l’heure où tout s’accélère, où l’incertitude semble devenir la norme et où le stress s’invite à notre table, il est tentant de croire que la maîtrise de soi appartient à une époque révolue. Pourtant, si l’on prend le temps d’écouter les sages du passé, une autre voie se dessine : celle du stoïcisme, ou l’art de naviguer en eaux troubles sans perdre de vue l’aiguille de sa boussole intérieure.

☀️ Et si la plus longue journée de l’année était le meilleur moment pour ouvrir de nouvelles portes dans notre vie ? La période du solstice d’été, c’est un peu comme une grande respiration de la nature : tout arrive à son apogée, la lumière rayonne, et l’énergie circule à plein régime. Mais au-delà du folklore, que nous disent ces traditions sur notre rapport au monde, à la réussite et au collectif ?

À force d’exalter l’essor de l’IA, des robots pédagogiques et des plateformes adaptatives, ne sommes-nous pas en train d’oublier ce qui fait la singularité de toute transmission ? L’IA, menace ou opportunité ?

On passe tant de temps à courir après la reconnaissance, à vouloir graver notre nom quelque part, sur un mur ou dans la mémoire des autres. Mais, entre nous, est-ce vraiment cela qui fait la richesse d’une vie ?

L’obsession de laisser une trace ne fait pas partie de moi. Maintenant, pour être tout à fait honnête, j'aimerais que l'on ne m’oublie pas, mais la vie n'est pas finie, donc à moi de le construire.

À l’ère du « tout-connecté », on parle sans cesse d’intelligence artificielle, d’algorithmes et d’automatisation, mais qui s’intéresse encore à l’intelligence profondément humaine qui nous relie, celle qui palpite dans nos échanges, nos doutes, nos intuitions, et parfois même nos silences ?

Un simple regard posé sur la mer, et tout bascule. Sous la surface, ce ne sont pas seulement les vagues que l’on contemple, mais aussi nos propres reflets, nos questionnements, nos aspirations, nos doutes parfois.

À chaque grande étape de mon parcours, une soif insatiable de « comprendre » m’a toujours poussé à franchir de nouvelles frontières, explorer nos mondes intérieurs comme extérieurs, jongler entre le spirituel et le matériel, passer des réflexions les plus abstraites aux pratiques les plus concrètes. Et, entre nous, ce goût de l’initiatique n’aurait aucun sens s’il ne s’accompagnait pas d’une capacité à revenir vers le profane, le réel, l’action.

À force de courir après la réplique parfaite, ne sommes-nous pas en train de perdre un art essentiel : celui d’écouter l’autre, sincèrement, sans agenda caché ni réponse toute prête ? J’observe, dans les débats d’aujourd’hui, que la nuance devient rare. C’est souvent la loi du plus fort, ou du plus rapide ; à celui qui coupe la parole, qui impose, qui écrase, mais qui, finalement, n’écoute pas !

On court, on fonce, on ne lâche rien… et puis, soudain, le calme plat ! La sensation d’être à la fois soulagé et suspendu dans le temps, comme si l’agitation laissait place à un silence assourdissant.

C’est en marchant, parfois en flânant, que les idées apparaissent. L’école péripatéticienne, ce courant philosophique qui a vu le jour sous l’impulsion d’Aristote, nous rappelle combien le mouvement, la curiosité et la rencontre de l’autre sont essentiels pour grandir ; individuellement et collectivement.

L’heure n’est plus aux encyclopédies ? Exit les gros livres rouges « TOUT L’UNIVERS » ? À l’ère de l’intelligence artificielle, le savoir pur n’est plus le graal ; c’est l’esprit critique, la créativité et l’intelligence émotionnelle qui prennent le relais.

Dans le tourbillon d’un quotidien professionnel tumultueux, on oublie trop souvent que mieux connaître ses collègues, c’est le point d’ancrage incontournable d’une équipe soudée et performante !