Du chef au coach : la métamorphose silencieuse du management !
- unjourparfaitpour
- il y a 2 jours
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Du chef au coach : la métamorphose silencieuse du management !
Le management n’a pas changé de visage du jour au lendemain… mais il a bien changé d’âme.
Hier, on commandait. Aujourd’hui, on organise. Demain, on accompagnera.
Ce n’est pas une mode managériale, c’est un déplacement profond du centre de gravité : on passe du pouvoir sur les autres à la responsabilité avec les autres.
Les débuts de l’entreprise moderne ressemblaient à une armée en col blanc : un chef, une hiérarchie claire, un flux descendant d’ordres et d’exécution. Efficace, certes… mais souvent au prix de la motivation, de la créativité et, soyons honnêtes, de l’envie de rester.
Puis vint l’ère du manager, moins militaire, plus gestionnaire : on planifie, on répartit les ressources, on mesure les résultats. La performance devient un tableau de bord, le management une mécanique. C’est un progrès… mais parfois trop focalisé sur les chiffres pour voir les humains qui les produisent.
Et aujourd’hui ?
Les signaux faibles nous le disent : le monde professionnel s’essouffle quand il est réduit à des process. Les talents ne veulent plus seulement « faire partie » d’une équipe : ils veulent y trouver du sens, apprendre, grandir. Ce n’est pas un caprice de génération, c’est une évolution naturelle des aspirations humaines.
C’est là qu’apparaît la figure du coach.
Ni chef autoritaire, ni gestionnaire comptable : un partenaire qui éclaire la route, qui pose les bonnes questions, qui donne à chacun la possibilité de briller… et parfois même de se dépasser.
Ce n’est pas une posture « cool », c’est un engagement exigeant : écouter, comprendre, ajuster, parfois même se taire au bon moment.
La transition n’est pas simple. On ne se « déclare » pas coach du jour au lendemain. Il faut abandonner le réflexe du contrôle, cultiver la confiance, accepter que l’intelligence collective a ses lenteurs, mais aussi sa magie.
Aujourd’hui est un JOUR parfait POUR se demander : quelle trace je veux laisser dans l’esprit et le cœur de ceux avec qui je travaille ?
Parce que dans vingt ans, ils ne se souviendront peut-être pas de nos objectifs trimestriels, mais ils se rappelleront comment ils se sont sentis à nos côtés.
