Le stade, ce miroir inattendu du vivre-ensemble !

Ils étaient des milliers, mais j’avais l’impression d’entendre une seule voix.

En entrant dans le stade, je pensais assister à un simple match de football. Mais très vite, mes yeux et mes oreilles se sont tournés ailleurs : vers les gradins. Là, quelque chose se passait. Quelque chose de plus grand que le sport lui-même.

Les chants des supporters s’élevaient avec une puissance qui allait bien au-delà du spectacle. Parfois, une tribune lançait un chant et l’autre répondait. Le tout dans une synchronisation parfaite, comme un chœur géant, un organisme vivant où chaque cellule savait instinctivement quoi faire.

Ce qui m’a frappé, c’est la diversité. Dans ces « corps » de supporters, il y avait tant de diversité : des jeunes et des moins jeunes, des femmes, des hommes, des origines variées… Bref, des gens qui, en d’autres circonstances, n’auraient probablement rien partagé ensemble. Et pourtant, ce soir-là, tous vibraient au même rythme.

Cela m’a fait sourire : sur le terrain, les joueurs se succèdent, passent, marquent ou ratent… mais dans les gradins, l’âme reste. Ce sont les supporters qui font le match, qui le gravent dans la mémoire collective, qui insufflent une identité au club.

Alors je me suis dit : si cela est possible dans un stade, pourquoi ne pas l’étendre à la société ? Pourquoi ne pas envisager le vivre-ensemble comme un match où les différences ne disparaissent pas, mais s’accordent dans une même harmonie ?

Peut-être que le secret est là : quand un objectif commun devient plus fort que les divergences individuelles, le quotidien se transcende. On ne parle plus de « moi » ou de « toi », mais d’un « nous » qui donne de la force.

Aujourd'hui est un JOUR parfait POUR se rappeler que l’unité n’est pas une utopie. Elle existe, elle se vit, elle se chante même à pleins poumons… il suffit d’un terrain commun pour la réveiller.

Image générée par IA