L’IA nous force-t-elle à devenir… plus humains ?
- unjourparfaitpour
- 28 mai
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 5 jours
L’heure n’est plus aux encyclopédies ? Exit les gros livres rouges « TOUT L’UNIVERS » ? À l’ère de l’intelligence artificielle, le savoir pur n’est plus le graal ; c’est l’esprit critique, la créativité et l’intelligence émotionnelle qui prennent le relais.
Une question tourne dans ma tête : l’IA, ne serait-elle pas pour la réflexion ce que la calculatrice fut jadis pour les mathématiques, un outil fabuleux, certes, mais aussi un révélateur de ce qui fait notre singularité.
C’est tentant de tout déléguer aux machines : après tout, qui n’a jamais soufflé en découvrant que la calculette pouvait faire, en un clin d’œil, ce que nos heures de sueur peinaient à accomplir sur papier quadrillé ? Mais au fond, ce qui fait la différence, ce n’est pas la vitesse, c’est la capacité à interroger, à remettre en cause, à relier ce qui ne semblait pas l’être, à inventer de nouveaux chemins, là où l’algorithme se contente d’emprunter ceux que nous lui avons appris.
Je rencontre de plus en plus de dirigeants, d’équipes, et de personnes qui doutent parfois de la place de l’humain dans ce nouvel écosystème.
Ma conviction est simple : plus la technologie avance, plus la part humaine devient précieuse, non pas dans l’accumulation de savoirs et de faits, mais dans la capacité à donner du sens, à créer du lien, à apprendre à apprendre, autrement dit, à ne jamais cesser d’être curieux, inventifs, vivants.
Et c’est bien là que se trouve la différence, incontestablement l’IA existe, alors que l’être humain vit ! Je reviendrai sur ce sujet dans un prochain post, plus spirituel…
Ce n’est pas la fin de la réflexion, bien au contraire : c’est peut-être le début d’une aventure où l’intuition, l’émotion, la créativité et le discernement reprennent le devant de la scène.
Et si demain, l’école n’enseignait plus seulement des connaissances, mais la capacité à questionner, à s’adapter, à ressentir et à collaborer ?
La balle est dans notre camp. Osons repenser notre rapport au savoir et à l’apprentissage.
À nous de jouer !
