Le progrès a-t-il encore du sens pour l’homme ?
- unjourparfaitpour
- 22 juil.
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Dernière mise à jour : il y a 3 jours
Le progrès est-il encore une promesse, ou un mirage moderne ? « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ! » François RABELAIS.
Aujourd'hui est un JOUR parfait POUR se demander si nous devons applaudir systématiquement chaque avancée, ou prendre le temps de questionner ce que nous appelons réellement « progrès » ?
Chaque jour, l’innovation se pare des plus beaux atours, mais derrière le vernis de la nouveauté, que reste-t-il de l’humain, de l’équilibre, du sens ? Avancer, oui… mais vers quoi ? Vers qui ? Et surtout : à quel prix ?
La tentation est grande, dans notre époque survoltée, d’associer progrès et bonheur. Comme si tout ce qui brille était or, comme si le simple fait d’aller « plus loin » ou « plus vite » suffisait à nous rendre meilleurs, individuellement et collectivement. Mais prenons garde aux illusions d’optique : l’histoire fourmille d’exemples où la marche en avant, prise pour une fin en soi, s’est retournée contre l’homme, et parfois, contre la nature elle-même.
Nul besoin d’être nostalgique pour s’interroger. Les grandes civilisations du passé ont connu leur lot d’avancées techniques, mais aussi de reculs éthiques et moraux, et la plupart d’entre elles sont toujours aujourd’hui éteintes !
Le vrai progrès, celui qui transforme positivement notre société, ne se mesure pas seulement à l’aune des machines ou des chiffres du PIB, mais dans notre capacité à respecter l’autre, à préserver la planète, à inventer un futur désirable pour nos enfants.
Il y a là une leçon de prudence et de lucidité. L’innovation, oui, mais pas à n’importe comment. Car le progrès véritable, c’est celui qui intègre le respect de la dignité humaine, la justice sociale, la préservation du vivant. C’est aussi accepter de remettre en cause ses certitudes, d’oser ralentir pour mieux choisir, d’assumer collectivement nos responsabilités face aux défis de notre temps.
À l’heure où l’on parle d’intelligence artificielle, de croissance verte ou de transitions multiples, il est plus que jamais temps de réhabiliter la notion d’un progrès exigeant, authentique, au service du bien commun, et non d’un développement sans âme. La technologie doit rester un outil, jamais une finalité. Notre plus grand défi ? Faire rimer innovation avec conscience, efficacité avec humanité, modernité avec responsabilité.
Il est temps d’apprendre à penser autrement, à regarder le monde avec une pointe de recul, et une bonne dose d’humilité…
