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Les monuments que nous portons en nous !

  • unjourparfaitpour
  • 4 août
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 14 août

Nous bâtissons tous quelque chose, que nous le voulions ou non.


Du désert égyptien aux horizons asiatiques, des terres indiennes aux côtes méditerranéennes, l’humanité a semé sur Terre des constructions qui défient le temps : pyramides, temples, cathédrales… Elles se dressent sur nos continents depuis la nuit des temps comme autant d’empreintes visibles, autant d’énigmes laissées aux générations suivantes.


Ces œuvres impressionnent par leurs dimensions, mais leur véritable grandeur se cache ailleurs. Derrière chaque pierre posée, chaque poutre levée, il y a une vision, une volonté, un sens. Ce sont moins les matériaux que l’intention qui leur donne leur force symbolique.

Ce n’est pas seulement de l’architecture.

C’est une conversation entre générations.


Certaines ont été érigées pour relier, d’autres pour protéger, d’autres encore pour dominer.


Alors, si l’on zoome à notre échelle quotidienne, que bâtissons-nous, nous ?


Pas besoin de marbre ni d’acier. Chaque décision, chaque geste, chaque parole est une brique ajoutée à l’édifice que nous laissons derrière nous. Parfois, on érige des murs pour se protéger, parfois des passerelles pour rejoindre l’autre rive.


La symbolique des grandes constructions nous rappelle que ce que nous érigeons aujourd’hui prendra place dans le paysage, matériel ou invisible, de demain. Un temple ne se construit pas en un jour, mais il commence toujours par un premier coup de pioche. Un pont ne relie pas deux rives tant qu’il n’est pas ancré de chaque côté !


Nous avons tous cette liberté : choisir si nos fondations reposent sur l’ego ou sur le lien, sur la peur ou sur la confiance. Et comme pour les bâtisseurs d’autrefois, nos projets trouvent leur valeur dans ce qu’ils apportent aux autres.


Aujourd'hui est un JOUR parfait POUR regarder nos « chantiers » intérieurs et extérieurs, et se demander si nous construisons pour relier ou pour isoler, pour durer ou pour briller.


Peut-être que la plus grande des cathédrales n’est pas faite de pierre, mais de gestes simples répétés avec constance. Notre plus bel héritage ne sera pas ce que nous avons possédé, mais ce que nous aurons contribué à élever ensemble.


Est-ce que nous érigeons des murs ou des ponts ?

Des tours d’orgueil ou des lieux d’accueil ?


Nos choix, même modestes, finissent par dessiner des silhouettes dans le paysage de ceux qui nous entourent.


La question devient alors : « Que bâtissons-nous chaque jour, et pour qui ? »



Les monuments que nous portons en nous !
Photo générée par IA

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