Accepter qu’on ne laissera peut-être aucune trace après notre départ

Et si le vrai courage intérieur, c’était d’accepter qu’on ne laissera peut-être aucune trace après l’heure du glas ?

On passe tant de temps à courir après la reconnaissance, à vouloir graver notre nom quelque part, sur un mur ou dans la mémoire des autres. Mais, entre nous, est-ce vraiment cela qui fait la richesse d’une vie ?

Aujourd'hui est un JOUR parfait POUR vous avouer sans détour : je n’ai jamais eu l’obsession de laisser une empreinte indélébile après mon départ.

D’ailleurs, qui peut vraiment prétendre maîtriser le souvenir qu’il laissera derrière lui ? La vérité, c’est que la vie ne se résume pas à une suite de trophées alignés sur une étagère. Ce sont en réalité les instants partagés, parfois anodins, qui tissent le fil de notre existence.

Bien sûr, j’aimerais que l’on ne m’oublie pas trop vite ! Qui ne rêve pas, parfois, d’être le héros d’un beau roman… Mais soyons lucides : la vie ne s’écrit pas au futur conditionnel. Tout reste à inventer, à construire, à vivre, et tant mieux, parce que c’est ainsi que l’aventure continue !

Ma mémoire ? Je le confesse, elle est aussi sélective qu’une playlist Spotify un soir de nostalgie. On oublie, on trie, parfois même on efface, et ce n’est pas si mal !

Trop de souvenirs tue la spontanéité. Laisser place à l’oubli, c’est aussi préserver sa santé mentale : on fait de la place pour de nouveaux projets, de nouvelles rencontres, de nouvelles émotions, de nouvelles expériences….

Alors oui, mon credo : vivre pleinement, sans chercher à être immortel, sur Terre. Offrir aux autres une présence sincère, cultiver l’humour, la curiosité, l’authenticité. Être là, simplement. Parce qu’au fond, c’est cela qui relie vraiment les êtres : pas les traces que l’on laisse, mais la façon dont on touche, un jour, la vie de quelqu’un.

Si l’oubli fait partie de la vie, qu’avez-vous envie d’offrir, ici et maintenant, à ceux que vous croisez ?

Image générée par IA