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Sommes-nous encore capables de maîtriser notre vie ?

  • unjourparfaitpour
  • 2 juil.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 1 jour

Sommes-nous encore capables de maîtriser notre vie, malgré les tempêtes du quotidien  ?

À l’heure où tout s’accélère, où l’incertitude semble devenir la norme et où le stress s’invite à notre table, il est tentant de croire que la maîtrise de soi appartient à une époque révolue. Pourtant, si l’on prend le temps d’écouter les sages du passé, une autre voie se dessine : celle du stoïcisme, ou l’art de naviguer en eaux troubles sans perdre de vue l’aiguille de sa boussole intérieure.


Aujourd'hui est un JOUR parfait POUR parler du stoïcisme.


Clarifions les choses dès le départ : le stoïcisme n’est ni une posture froide, ni un renoncement à nos émotions (chose impossible pour moi 😉). C’est avant tout une invitation à regarder la réalité en face, à distinguer ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas… puis à agir en conscience. Il s’agit d’un sport de haut niveau : celui de l’esprit.


Pourquoi évoquer ce sujet  ? Parce que, comme beaucoup, j’ai connu des matins chagrins et des soirées de doute. Mais j’ai appris, à force d’expériences, de rires et de larmes, qu’il existe une puissance insoupçonnée dans l’acceptation : supporter sans se résigner, agir sans s’agiter, avancer sans perdre son cap. Cette force tranquille, les stoïciens l’appelaient « l’assentiment » : ne pas laisser les événements extérieurs voler notre paix intérieure.


Évidemment, l’idéal stoïcien ne se résume pas à compiler de belles citations. Il suppose un entraînement quotidien, un peu comme un sportif qui muscle sa résilience à force d’efforts répétés. Cela commence souvent par un pas de côté : observer ses propres réactions, prendre du recul, s’autoriser à respirer avant de répondre à la vie. Facile à dire, mais tellement précieux à pratiquer !


Ce qui m’inspire, dans cette démarche, c’est la possibilité d’incarner une éthique vivante : refuser la plainte, cultiver la bienveillance, accueillir l’imprévu sans céder à la panique. Non pas pour devenir insensible, mais pour retrouver la liberté d’être soi, authentique, aligné, debout même quand le vent souffle fort.


J’en retire une conviction profonde : notre dignité ne se mesure pas à l’aune de nos réussites ou de nos échecs, mais à notre capacité à rester maître de nous-mêmes au cœur de la tourmente. C’est là, me semble-t-il, que réside la véritable grandeur de l’humain.


Alors, la prochaine fois que la vie vous bousculera, rappelez-vous : ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses en elles-mêmes, mais les jugements qu’ils portent sur elles. Peut-être que la sagesse, finalement, c’est d’apprendre à voir chaque épreuve comme une opportunité de grandir, plutôt que comme une fatalité à subir.


Et vous, qu’est-ce qui vous aide à garder le cap dans la tempête  ?



Sommes-nous encore capables de maîtriser notre vie ?
Image générée par IA

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