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Sommes-nous jamais vraiment seuls ?

  • unjourparfaitpour
  • 12 juil.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 8 heures

Sommes-nous jamais vraiment seuls, ou l’intimité de notre être nous relie-t-elle à l’univers tout entier ?

Nous traversons tous ces moments où la solitude frappe à notre porte, parfois comme un coup de vent froid, parfois comme une pause salutaire.


Mais la solitude, est-ce vraiment le lot de celui ou celle qui ose « aller au bout de soi-même » ? Ou bien n’est-ce pas, au contraire, le point de départ d’une rencontre plus vaste, avec soi, avec les autres, avec le monde ?


En tant qu’humain, mais aussi consultant, formateur, coach, et simplement curieux du sens de la vie, j’ai souvent observé à quel point la recherche de reconnaissance nous tenaille.

On cherche l’approbation, on court après la validation, et l’on oublie parfois de se demander : « Qui suis-je, une fois que je cesse de chercher à plaire  ? ».


Accepter sa propre solitude, c’est accepter de regarder la vie sans masque, sans fard, sans courir après l’amour-propre ou la reconnaissance à tout prix. Cela ne veut pas dire devenir ermite ou cynique. Non. C’est apprendre à vivre, vraiment, dans son authenticité, à trouver en soi la force d’accueillir toutes ses parts, ses lumières comme ses ombres, et à s’ouvrir ainsi à la diversité humaine.


Je l’ai constaté : plus on apprend à s’apprivoiser, plus on cesse d’attendre que l’autre comble nos manques. Paradoxalement, c’est là que la relation à l’autre devient plus belle. Moins basée sur le besoin, plus sur la générosité et la liberté. Et, sans qu’on s’en rende compte, l’intime rejoint l’universel.


Être vraiment humain, c’est être capable de reconnaître la diversité en soi, et donc de l’accueillir chez les autres. Il n’y a pas d’un côté ceux qui seraient « initiés » à la vie et de l’autre ceux qui resteraient à la porte. Chacun, à sa manière, apprend, parfois dans la douleur, souvent dans le doute, à devenir plus humain, un pas après l’autre.


Accepter la solitude, ce n’est jamais s’isoler. C’est s’ouvrir ; à la complexité du monde, à la richesse des différences, à la beauté de chaque rencontre. C’est refuser la tentation de la séparation, du jugement ou de la suffisance. C’est choisir, à chaque instant, de s’engager dans la grande comédie de la vie, sans se prendre pour le centre du monde, mais sans jamais s’y sentir étranger non plus.


Alors, la prochaine fois que la solitude se présente, accueillons-la comme une alliée, non comme une ennemie. Elle nous rappelle que la vraie rencontre commence en soi, pour mieux s’étendre vers les autres.


Aujourd'hui est un JOUR parfait POUR pour vous demander : « quelle place laissez-vous à l’intimité de votre être dans la relation à l’autre ? »


Sommes-nous jamais vraiment seuls ?
Xavier Riondel

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