On ne naît pas pour s’épuiser à servir une machine qui ne dort jamais !
- unjourparfaitpour
- il y a 2 jours
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Il fut un temps où je croyais fermement, comme beaucoup d'entre vous j'en suis certain, que ma place dans le monde consistait à m’effacer au profit du collectif. Servir la mission, porter le projet, tenir la cadence… coûte que coûte. Avec le recul, je vois bien que ce « coûte que coûte » avait surtout un coût pour moi ; avec une notion absurde et étouffante de dévouement sans limite chevillée au corps.
Nous avons souvent tendance à confondre vivre ensemble et se dissoudre dans le groupe. Être au sein d’un collectif, ce n’est pas s’y sacrifier ; c’est y trouver une place qui respecte notre singularité. Un individu qui respire, qui pense, qui doute parfois… mais qui reste lui-même.
Le sacrifice de l'ère moderne
Le numérique a bousculé les cartes. Il a offert des ponts extraordinaires, mais aussi cette tentation d’être toujours joignable, toujours actif, toujours prêt. Une injonction invisible, presque séduisante, qui finit par grignoter notre équilibre. Ce n’est pas l’outil qui est en cause, mais l’usage que nous en faisons. Et si nous reprenions le gouvernail ?
Aujourd’hui est un JOUR parfait POUR prendre du recul, et refuser de courir derrière chaque notification comme un coureur de fond derrière un lièvre mécanique. C’est se souvenir qu’un collectif se nourrit d’individus en bonne santé physique, mentale et émotionnelle. Un corps fatigué et un esprit saturé ne servent ni l’équipe, ni la mission.
Trouver cet équilibre, c’est un peu comme apprendre à danser : il faut écouter la musique, sentir le tempo, mais ne pas se laisser entraîner par les pas des autres au point d’oublier les siens.
Et si, au lieu de penser « je dois être à la hauteur de ce que le groupe attend », on se demandait : « comment puis-je être pleinement moi dans ce groupe ? »
La nuance change tout !
L’un est une course contre soi-même.
L’autre, un chemin vers plus de justesse.
