Entre fissures et fondations, comprendre les vrais défis de l’entreprise !
- unjourparfaitpour
- 29 mai
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 5 jours
Vous êtes-vous déjà demandé ce qui fragilise vraiment notre équilibre au travail ?
En entreprise comme ailleurs, le climat humain, ça se construit et ça se préserve, chaque jour.
Derrière les chiffres, les process, les KPIs… il y a toujours des femmes et des hommes, traversés par des tempêtes invisibles qu’on appelle RPS « risques psychosociaux ».
Absence de reconnaissance, ambiguïté des rôles, conflits de valeurs, exigences émotionnelles, harcèlement, injustice organisationnelle, insécurité socio-économique, intensité et temps de travail, manque d’autonomie, manque de soutien, perte de sens, pression sur la performance, rapports sociaux dégradés, surcharge cognitive, violence au travail…
Voilà autant de RPS que de cailloux dans une chaussure, avec au quotidien de véritables montagnes à gravir…
Qui n’a jamais ressenti ce poids du temps qui file trop vite, ce manque de liberté d’action, ces valeurs qui s’entrechoquent ou cette sensation d’instabilité sur fond de réorganisation perpétuelle ? On croit souvent que ces sujets ne concernent « que les autres »… jusqu’à ce qu’ils frappent à notre porte.
Pourtant, il ne s’agit pas d’une fatalité. À chaque situation, sa réponse humaine, créative, parfois déroutante, mais toujours riche de sens.
Ma conviction : un collectif qui met l’humain au cœur de la stratégie, c’est bien plus qu’un vœu pieux. C’est un état d’esprit, une force qui protège, qui élève et qui rend l’entreprise vivante.
Sortons des tabous, parlons vrai. Accepter la vulnérabilité, oser la remise en question, c’est déjà ouvrir la voie vers plus de sérénité et d’engagement.
Et si on osait regarder en face ces risques psychosociaux ? Pas pour dresser un inventaire à la Prévert, mais pour imaginer, ensemble, des solutions qui ont du souffle.
Pas de baguette magique, mais du dialogue, de l’écoute, et ce grain de folie qui fait parfois toute la différence.
Parce qu’au fond, ce qui compte, ce n’est pas de « gérer les risques », mais bien de créer un environnement où chacun puisse grandir, s’épanouir, et surtout… respirer.
